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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 10:43

Qu'il est doux que c'est bon d'accéder au trépas

 

Le vieux dont le vieux coeur commence la chamade

Aime à donner conseil à ses amis lointains

 

Quand passé le collet On arrive au sommet

Et de là pas à pas redescend incertain

C'est tellement plus simple de se casser le nez.

 

Vos restes resteront au fond d'un beau ravin

Oubliés par nous tous, ressurgiront enfin

descendant les glaciers, dévalant les cascades.

 

Cela évitera un travail éreintant

Au bon vieux chirurgien veillant sur l'agonie

Veiller un futur mort quelle perte de temps.

 

Qu'il est doux, que c'est bon d'accéder au trépas

Disait le moribond encore empli de vie ;

 

( CEILLAC août 2018 )

 

 

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 09:59

Ils allaient ascendant les pentes du Granier

Mais la faim au passage s'était fait sentir

Et plus de bon fromage au fond de leur carnier

Plus de quoi s'abreuver, plus de quoi se nourrir.

 

Ils se dirent aussi qu'au pays d'Abondance

Il suffirait bien sûr de se faire une tranche

Dans ce gruyère d'eau, dans ce gruyère immense...

                Et ce fut l'avalanche .

 

Pour les puristes qui veulent que le tout soit en alexandrins

ils peuvent lire le dernier ver :

Ils s'en taillèrent une et ce fut l'avalanche .

 

( les MARCHES, CEILLAC août 2018 )

 

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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 19:48

Heureusement pour rimer avec la banane

Il y a peu, très peu, de rime vraiment riche

Car une fois passée la rive transrhénane

Il faudra au poète une plume qui triche.

 

Il fallut commencer par un alexandrin

Que vous tous assemblés aurez jugé bancal.

Pour en faire un poème, il faut un malandrin.

A poursuivre ce thème, je renonce et cale.

 

(écrit à CEILLAC juillet 2017 )

 

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 17:27

Les petits vieux sont là

Sont là à écouter

Les propos échangés

Dans ce monde ici bas

Mais leur cerveau est lent

Et les mots se dérobent

Et tous les sons s'enrobent

En un vaste océan

Et plus une idée nette

N'émerge dans le temps

Echappant au présent

Ils s'enfuient sur l'herbette

Ils vont pour s'échapper

Aux mots que plus n'entendent

Aux maux qui les sous-tendent

S'offrir un canapé

Et là en voltigeant

Des nuages s'échappent

Formant comme une chappe

Sous un ciel obligeant

Et là voltige aussi

Tout un train de pensées

Sur tous ces mots passés

Pour lors évanouïs

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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 17:03

Chacun sait qu'à la miou

C'est la fête des chats

C'est la fête à Marie

Paraît que ce jour là

Montant un hyperchat

Elle grimpa au ciel

C'est là un grand mystère

Paraît qu'aussi parfois

Regrettant notre terre

Elle redescendait

Ce que je vous dis là

C'est un autre mystère

Y croit qui veut ma foi

Pour voir si les humains

Prennent soin des félins

Car oh oui chacun sait

Que pour gagner son ciel

Il suffit d'avoir pris

Un petit chat meurtri

Et l'avoir réchauffé

En lui donnant le sein

En le laissant serein

S'endormir en son lit

Cela fait chaud au chat

Chaud aussi à Marie

Claude qui leur fait fête

Que vraiment rien n'arrête

Dans sa grande oeuvre pie

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 05:44

à MCRG

Quand les clébards pètent la faim

Quand les clébards pètent de froid

Il faudrait bien qu'on s'apitoie

Ca vous fait mal au creux des reins

D'être là à jouer au scrabble

Pendant que ces pauvres bestiaux

Abandonnés par leur bourreau

Se demandent si c'est le diable

Qui doit leur donner leur pitance

Ils sont là à pleurer leurs dents

Trouvant les humains bien méchants

Les laissant en désespérance

Mais quand ces diables à chienchiens

Viennent enfin comme des crabes

Jouer pour vous les bons vieux dabs

On est heureux cré nom d'un chien

On agite nos jolies queues

On devrait leur faire leçon

Mais on pourlèche sans façon

On veut se faire croire heureux

Alors qu'on fut bien malheureux

On aimerait péter de joie

On ne peut pas péter sa joie

Parce qu'on fut si malheureux

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 09:55

(en exergue à "la bête pédale")

Mini sonnet

-------

En petit chien soumis

A l'heure au rendez vous

Je suis venu chez lui

Peu confiant malgré tout

---------

Voilà le tortionnaire

Qui me tâte le bide

Auscultant mes viscères

Voyez je suis livide

-------

Mais il est tout content

C'est parfait me dit-il

La fatigue pourtant

-------

Doit durer quelque temps

Ces paroles subtiles

M'ont fait claquer des dents

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 08:38

Une petite bête a voulu prospérer

Sur mon individu dans mes parties intimes

Sortant ses tentacules grignotant mon lard

Il paraît qu'elle adore aller proliférer

Du pancréas au foie par des voies intestines

Il me fallut ainsi épouser le billard

 

Abandonnant aux autres les repas festifs

J'ai sué sang et eau sur mon lit de souffrance

On m'épargna pourtant les joies de la chimie

En m'amputant d'un quart le tube digestif

Le scalpel m'a dit-on assuré délivrance

Cela pour promptement revenir à la vie

 

Le Maître Charcutier qui m'avait éventré

Déclarait l'ouverture une simple incision

Et que le temps passant on n'y verrait plus rien

Quant au Maître Tripier dans le mouroir entré

Il m'assurait "ce fut la sage décision"

Qu'il fallait régimer que c'était pour mon bien

 

Il me prédit enfin une bonne santé

Qu'à mes quatre vingts ans je pourrai sans péril

Gravir le Mont EV'REST ou le CHOMOLUNGMA

Nager dans l'océan jusqu'à la satiété

Traverser l'ATLANTIQUE de mes bras habiles

J'ai quarante sept ans inscrits à mon KARMA

 

Donc dans trente trois ans dispos comme un gardon

Je pourrai affronter les joies d'une autre vie

Que pendant ce temps là ON m'aura supprimées

Il faut être patient d'ici là attendons

Je pourrai bien encore porter de la vie

Dans quelque jeun corps que j'aurai sublimé

 

Il faut bien qu'on rêve parfois de l'avenir

La médecine est là qui vous rend la jeunesse

Qui vous berce souvent d'un amas d'espérances

Ce qui parfois aussi vous provoque le rire

Et vous pourrez prendre le tout tout en finesse

Vous gaver la panse pour toute repentance

 

Pour l'heur je suis transi avachi dans mon lit

Ce grand corps amaigri il faut le reposer

Et la fatigue est là qui m'empêche d'aller

Et je délire un peu en proie à l'insomnie

Ecrire mes tourments il me faut bien oser

Il y a bien longtemps que je n'ai pédalé

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 07:12
"Il faut rompre l'os pour en extraire la substantifique moelle"

( François RABELAIS )

"...être un homme est une chose indivisible... Nos tortionnaires ont échoué...Ils ne voulaient pas que nous fussions de la même espèce qu'eux. Ils ont voulu mettre en cause cette unité, ils n'ont pas pu...Mais d'autres essaieront"

(VERCORS dans la puissance du jour )

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23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 19:58

Le Narrateur
La peste brune s’insinue
Dans les replis de notre peau
Ne laisse que trace ténue
Nous fait croire que tout est clair

On insinue dans nos esprits
Que nos ennuis ils sont dans l’air
Que tout va mal dans le pays
Qu’il faut qu’éclate la colère

Marcel Lévêque d’Icônes
Le Juif Allemand Musulman
Du bon Français le tortionnaire
Faut le combattre carrément
Surtout s’il est Athée pervers

Et nous serons l’Armag(u)edonn'
Qui renverra à leurs enfers
Avec le brun la donne est bonne
Qui se soucie si peu des vers

Le Marin
Evidemment l’Armajédon
Pour un pauvre marin Ah Mère
Kéksaveudirr koiksétydon
Encor un truc d’femm’ ka ses nerfs

Le Chardonneret
Il est vrai que dans notre France
C’est brun marine qui va l’erre
Et avec elle plus d’errance
C’est plus discret plus terre à terre

La compassion pour l’ouvrier
Que l’état mène à la misère
Mais il faut qu’il soit bon français
Fi donc des races étrangères

Le Petit Patron
Le patron est pour l’ouvrier
Le Capital est débonnaire
Ne demande qu’à travailler
C’est la B A des actionnaires

Car le grand ogre c’est l’ETAT
C’est le coupable commissaire
Qui veut la paperasse en tas
Et qui s’oppose à nos affaires


L’autre Petit Patron
Le syndicat en est un autre
Et parfois ça me désespère
De voir aussi que ce grand vautre
Soit au travers de mes affaires

Le bon ouvrier
Le délégué du personnel
Cherch’ toujours à fair’ des misères
A not’ bon chef si fraternel
A not patron qu’est com’ un père

Le Banquier
Et sans affaires tout va mal
Pas de travail sur notre terre
S’il licencie ça lui fait mal
Mais c’est vraiment pas volontaire

Tous les 4 ensemble
N’écoutons pas tous ces rêveurs
Le syndicat pourquoi le taire
Met dans l’erreur le travailleur
Quand il s’en prend au milliardaire

Le milliardaire offre travail
A l’employé qui a bon air
Qui accepte vaille que vaille
Ses conditions les plus primaires

Car du travail c’est bien connu
Celui qu’en veut s’il est sincère
Il en trouvera tant et plus
Le fainéant chômer préfère

Le Petit Bourgeois
Nourri du pain des travailleurs
Le fainéant à ne rien faire
Passe sa vie dans la rancoeur
A envïer ceux qui prospèrent

Le Militant Lambda
F
outus ces merd’ ces incapables
Qu’on va vous mettr’ sur leur derrière
Car avec nous c’est du palpable
Le brun marine y saura faire

L’Aréopagite
Il ne faut pas trop en parler
Dans le passé y’a eu HITLER
Pour quelques uns des rescapés
Le souvenir peut être amer

Lévêque
N’avivons pas les plaies des vieux
Il ne faut pas qu’ils désespèrent
Il faut les appeler à DIEU
Le Saint esprit veut qu’on espère

Je Me Le Permets
Six millions d’hommes sans emploi
Traînaient leur vie dans la misère
IL réussit le plein emploi
Six millions de beaux militaires

Or chacun sait Adolphe dut
Avoir besoin de militaires
En pacifiste résolu
Pour faire la guerre à la guerre

La chambre à gaz le crématoire
Le camion où y’avait pas d’air
Ces petits détails de l’histoire
Ca crée une belle atmosphère

Le Futur Aréopagite
Ca nous éclat’ nos bonn’ soirées
Y’en a guèr’ que ça réfrigère
Après l’café à la tablée
Avec la gnôl’ tout ça s’ digère

Moi Le Permettre
Mais ça MOTUS ça doit rester
Bien entre nous C’est pas d’hier
Que c’est l’un de nos fonds secrets
Mais faut pas que ça dégénère

De Schock
En parlant de gauche et de droite
Tous ces gauchistes exagèrent
Car y’aura plus ni gauch’ ni droite
Y’aura que des nonagénaires

Ah ces racailles du passé
Ces dirigeants qu’on dit HORS PAIR
On les aura tous repassés
On leur aura fait leur affaire

A ces bourgeois si peu aidés
Nous montrerons nos bras de fer
Y’aura plus rien pour les aider
On leur aura fait leur affaire

Le marin
Moi j’ai un’ droit’ qui frapp’ pas mal
Ma gauch’ aussi y’a pas mystère
A bien frapper j’ai même un cal
Tât’ mon poteau c’est comm’ du fer

Dossi Dit la Schlague
On r’viendra aux beaux défilés
Avec ses chwett’ fanfar’ guerrières
Quand de cultur’ caus’ les enflés
J’leur braque tout d’suite mon révolver

Ca au moins ça vous a du style
L’bon pas d’la démarch’ militaire
Allez les gars vous fait’ pas d’bile
Mais il faut l’art et la manière

Tout l’monde au pas et tout est dit
Pas le droit d’rester solitaire
Tiens ce bouquin que tu brandis
Je l’ pulvéris’ j’l’envoie en l’air

Dans son placard à pas fair’ feu
C’est qu’ell’ s’ennuie ma Winchester
Faut bien qu’ell’ peut servir un peu
Ca lui f’ra du bien de prendr’ l’air

On en veut plus d’ces basanés
Tous frèr’ autour d’un glass de bière
Après ça on part les chasser
Ces enflur’ ont pas besoin d’bière

Pour r’trouver Allah un beau jour
On est chrétien on les enterre
On peut préférer un bon four
Ca ça f’ra fleurir nos parterres

Le Narrateur
AH dans notre coeur ingénu
Nous voudrions que tout soit clair
La peste brune s’insinue
C’est bon c’est bon tout est bien clair

Mais est-ce vraiment la lumière ?
Serait-ce vraiment la lumière ?


TOUT AU CONTRAIRE
DIT VICTOR SERRE
S

C'EST LA NUIT BRUNE

SANS CLAIR DE LUNE


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  • : un blogue poétique, abordant quelques problèmes de notre temps.
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