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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:22

Chez les LIPTON  ça déménage  au moins on veut

C’est évident  qu’les ouvriers  ils n’ont qu’à suivre

Et pourquoi pas   déménager   à Varsovie

Ya  de la place   Et le ghetto  a laissé libre

 

Un grand espace  Ils seraient mieux   qu’à Géménos

Tous ces clampins  Veul’nt rien entendre  ils sont bouchés

C’est évident   que cent euros  à Cracovie

C’est vach’ment mieux  que quinze cents  dans le midi

 

( lundi 29 août 2011 )

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:18

compléments pour Nénette Duclos Barbé


Néfitassou  et par deux fois  est revenue

C’est évident Néfitassou  la pauvre femme

Est la victime d’un SATYRE  reconnu

Avait-elle  l’envie d’entrer  dans le harem

 

Le juge américain  le procureur sont fermes

C’est évident que Dominique  a tout donné

Les mauvais coups  les coups fourrés  même son sperme

Alors on peut   le relâcher   il est sonné .

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:10

Il est des évidences qui crèvent les yeux

Il y en a aussi qui crèvent les tympans

Qu’on en est aveuglé qu’on en est assourdi

 

On interroge les cieux les larmes aux yeux

Tout en craignant vraiment d’être malentendants

Et on demande à Dieu la réponse bénie

 

Celle de notre coeur meurtri et attendri

Aux souffrances de l’homme aux souffrances des femmes

Et c’est moi le naïf qui croie tout ce qu’on dit

Les absences de preuve ou le signal d’alarme

 

Ce qu’on fait retentir le soir à la télé

Sur le sceptique qui refuse l’évidence

C’est la volée de coups

                                     C’est la bonne âme en transes

Qui crie

              DIEU

                          C’est un sexiste affreux

                                                                   Quel tollé !

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 19:09

                                     à  Jean Luc Mélenchon


Vous qui dans la vallée pleurez à chaudes larmes

Pleurez pleurez pleurez  

                                      Attendez vous au pire

C’est ainsi  

                 Pendant que  vous êtes en alarme

Quelques uns aux palais  se gobergent de rires

Cherchant et sans vergogne

                                           Eux tous

                                                          Tous ces trompeurs

Que demain à nouveau vous donniez de la voix

Vous donniez votre voix

                                       A eux

                                                 Ces affameurs

Qui ruinent le pays  

                               Vous n’avez pas le choix-

Vous diront ils aussi

                                 Tous les économistes

Sérieux nous le confirment le monde est en crise

Certains le nient

                           Ne croyez pas ces humanistes

Nous avons le gâteau

                                 Vous aurez la cerise

Car on ne peut

                       On vous le dit

                                              Faire autrement

Demain nous la surmonterons en agissant très fort

Nous faisons tout pour préserver votre confort

Réjouissez vous

                        On vous le dit peuple des Francs

Après demain  

                     C’est dit

                                   Vous aurez le gâteau

Et la cerise aussi  

                            Il est bien évident

Que SARKO  parle d’or  

                                     Que ce sera bien beau

Et qu’il aura les voix des citoyens conscients

Quant aux illuminés qui disent que la vie

Des gens passe avant tout

                                         Laissez les donc brailler

Il est bien évident qu’en dehors de leurs scies

Ils ne veulent passer que leur vie à bailler

Reprenons au début

                                 Esclaves du veau d’or

Refusons l’esclavage  

                                 Il faut les balayer

Ces maîtres à penser  

                                 Ces maîtres du trésor

Ces agents de la crise  

                                   Il faut les balayer

Vous qui dans la vallée  pleurez à chaudes larmes

Criez criez criez

                           N’attendez plus le pire

Ce sera mieux ainsi

                                Jetez dans les alarmes

Ces nains de gouvernants

                                          Ah

                                                Eclatez de rires

 

 

     ( le  20 sert 2011 )      

                                            VICTOR SERRES

 

 

Le 20 septembre 92 c'était VALMY

Le 18 Mars 12, 120 000 personnes étaient parties

pour reprendre la BASTILLE

Soyons des Millions .

       

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 11:36

Très, très petit texte,

                                      que j'avais écrit pour une personne que j'aimais bien mal,

                                      qui va très bien pour une personne que j'aime beaucoup

                                      qui va très bien aussi pour des personnes qui me sont chères

                                       et qui sans  doute s'y reconnaîtront .

 

 

 

Ce que j'aime chez toi

C'est que malgré les ans

Tu as toujours gardé   

La grande faculté

Celle d'indignation .

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 09:47

il plairait à V S que ses visiteurs, même s'ils ne font pas de commentaires, laissent une trace de leur passage,un simple nom en guise de commentaire .

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 19:35

                                       

Quand les Hopis impies opprimés par Pilate

Poussèrent de  grands cris

   Tous

Toutes  Vous tremblâtes

Balbutïant

                    Gémissant

                                         Irrités

                                                       Transis

De peur

               D'effroi

                            Brisés

                                        Et  leur Chant se transmit


A travers la nuée

                           Vers les Indiens  leurs frères

Pilate s'en alla  avec ses légionnaires

Courir la plaine et la forêt

                                         Pour châtïer

Ces Insensés Rebelles  qui

                                         Croyant crier


Sur les toits leur misère

                                      Idée fort lunatique

Voulaient tordre le cou à l'ordre académique

Certains seront pendus

                                     Certains seront tordus


Quelques uns comme esclave à la foule  vendus

Une foule réduite aux familles bien nées


A Nous de Nous méfier de toute idée innée .

                                              

              

                                                                                

        

                       

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 15:06

 

 

 

Le petit roi s'ennuie

Dans une tour d'ivoire

Tout au fond du palais

Le petit roi s'ennuie

Parce qu'il n'a rien à faire

Rien à faire de beau

Rien à faire de bon

Qu'à sucer des bonbons

Au fond de son palais


Aussi le petit roi grossit

Sans voir qu'autour de lui

Tout un peuple maigrit

De n'avoir rien dans son assiette


<<Lui il n'en a rien à faire

Ce n'est pas son affaire

Peut être celle du ministre

De la santé ou de la Frise

En tout cas ce n'est pas la sienne >>


Aussi le petit roi grossit

Autant que son peuple maigrit


<<Lui il n'a aucun problème

Pourvu qu'au petit matin

Vers dix heur's onze heur's même

Il ait ses croissants chauds

Son café à la crème

Sa bisque de  perdreau

Sa croustade au lapin>>


Le reste peu lui chaut


Pourtant il aimerait

Avoir quelques copains

Avec qui dans le parc

Il jouerait aux cow boys


<<Mais personne n'est digne

De jouer avec lui>>


Aussi le petit roi s'ennuie


Il s'ennuie parce que le parc

Il en connaît ou presque  tous les recoins

Parce que son poney est beaucoup trop petit

Et la blanche haquenée  pour lui

Beaucoup trop grande

Et que d'ailleurs de monter à cheval

Un peu ça va  mais trop c'est trop


Il irait bien aux champignons

Mais il n'a pas de panier d'osier

Et s'il demande un beau panier

Le ministre lui dit

<<Sire un roi ne doit pas plaisanter>>


Il irait bien faire de la balançoire

Mais on lui répondrait

<<Un roi ne doit pas balancer>>

Aussi le petit roi s'ennuie

Dans une tour d'ivoire

Au fond de son palais


Et le peuple est bien ennuyé

Car il a deviné que son roi

S'ennuyait au fond de son palais


<<Il n'est pas bien d'avoir un roi qui s'ennuie>>

Aussi pris de pitié pour lui

Pour sa police et ses ministres

Le peuple est sorti dans la rue

En réclamant <<Du pain

Du vin et du Boursin >>


Le petit roi a demandé

<<Que sont donc tous ces bruits? Qui pousse tous ces cris ?

Faites cesser cela car tout cela m'ennuie !>>


La police a chargé

La police a tué

Mais plus elle a tué

Plus le cri a monté

Monté si haut  si fort

Que la tour sur ses bases

A tremblé a tremblé

Elle a tremblé si fort

Ainsi que le palais

Que tout s'est effondré


Et depuis lors Personne

N'est ennuyé d'avoir un petit roi

Qui s'ennuie qui s'ennuie

Et une police et des ministres

Qui étaient bien ennuyés

S'il ne s'ennuyait pas


Maintenant sur le palais

Sur le roi sur ses ministres

Sur la police et la milice

Ensevelis sous les pavés

On a tiré un beau feu d'artifice

 

 


Je ne pensais pas en 1986 que je serais obligé

de ressortir, en 2012, ce petit conte nourri d’espoir

Hélas le nanisme, je parle du nanisme politique,

est une maladie dure à éradiquer .

Il faut bien «faire  avec» mais la combattre cependant

en bons médecins de notre société .

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 00:59

         ( de l'usage  de l'évangile à d'autres fins ( mais est ce si évident ?)


         BARBEROUSSE

                     

                                        est parti sur la mer, déchaîné .

         Sur tout  ce qui passait de près à sa portée,

         A grands coups de sagaie , il montait à l'assaut ,

         Raflant l'or , ne laissant que les corps aux corbeaux .

 

         A terre , dans les ports , tout le monde tremblait .

         On n'osait plus sortir . En mer, la mort rôdait ;

         A terre , dans les ports alanguis par la faim ,

         Les ventres creux pleuraient et priaient , mais en vain .

 

         Alors , lancé par quelques voix , Un cri leva :

         Frères ! Nous ne pouvons supporter  tout cela ,

         Nous ne pouvons voir nos enfants mourir en grappe ,

         Comment éliminer le tyran qui nous frappe ?

 

         Douze hommes sont allés , annonçant le printemps .

         De jour en jour ils ont poussé leurs rameaux verts .

         D'innombrables pêcheurs s'est couverte la mer ,

         Ils ont hissé leurs voiles qu'ont gonflées les vents ;

 

         Barberousse , caché au fond de son repaire ,

         Disait à ses soudards : Nous reprendrons la mer ,

         Nous montrerons comment les dieux , de ces esclaves

         Se rient .Demain nous reprendrons la mer , mes braves !

 

         Le lendemain son fort n'était plus que poussière !

 
 

        V. H. concluait  "Le lendemain Aimery prit la ville "

        Lorsque j’écrivais ce texte, il y a 26 ans,j’ignorais combien il serait d’actualité cette année face à l’entreprise du grand démolisseur, qui se prévaut de sa sympathie pour les gens simples . Barberousse est moins Tartufe pour exprimer son mépris et sa cupidité .

  
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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 00:30

 

Il était une fillette

Visitée du Saint Esprit

Qui devait donner la vie

A un petit enfançon

 

Si petit si tant mignon

Qu'il devait sauver le monde

 

 

Point de ça dirent les Huns

Sur terre point de Sauveur

D'ailleurs nous avons bien faim

 

Voulez vous tendre la main

Vierg' Marie aux affamés

 

 

Nous goûtons fort la saveur

De ces doigts de ces camées

Délicieux

                 Tendez vos paumes

Mil parfums elles embaument

 

 

C'est ainsi que la Marie

Se trouva privée de mains

 

 

Pour nourrir Jésus au sein

Besoin  Ell' n'en avait mie

Lui paraissait bien humain

De nourrir ceux qui ont faim

 

 

Tout cela n'est guère honnête

 

 

( au portail de l’annonciation, côté sud,

de la cathédrale, de Reims, évidemment

on peut voir que Marie a perdu ses mains.

Nombreux sont ceux qui se posent les

questions, pourquoi ? comment ? )

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